Commençons par un petit rappel historique .Dès 1919,l’ingénieur japonais Osamu Yamashita se lance dans la fabrication de microscopes de conception simple mais de très grande qualité notamment pour ce qui concerne les optiques. La société prend le nom d’Olympus et sort son premier appareil photographique en 1936. Cette marque se caractérise par une miniaturisation poussée de ses modèles,une recherche esthétique des plus réussies et des optiques extraordinaires,les fameux Zuiko.
L’Olympus ACE est un appareil au format 24X36 qui utilise donc du film 35mm et dont la fabrication ne durera que deux ans (1958-1960) d’où sa rareté. Appareil entièrement métallique et mécanique de belle facture ,il pèse avec son objectif de 45mm environ 650g et ressemble à s’y méprendre au Leica M3 mais avec une base télémétrique beaucoup moins large. Il est doté d’un obturateur central de marque Copal qui va de la seconde jusqu’au 1/500ème de seconde.Il possède la pose B ,un retardateur ainsi qu’une prise synchro M et X.
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Les objectifs sont interchangeables et se composent d’une série de quatre Zuiko : le f:4,5/28mm,le f:2,8/35mm,le f:2,8/45mm et le f:5,6/80mm. Ce sont des optiques remarquables mais qui nécessitent un pare-soleil,le traitement des lentilles n’étant pas au niveau des traitements actuels.La visée est télémétrique ,ce qui permet une mise au point très précise par juxtaposition de deux images en manipulant la bague de mise au point de l’optique (la mise au point minimale est de 0,80m) Le viseur est collimaté et présente les cadres ( de couleur jaune) des 35,45 et 80mm avec correction automatique de la parallaxe.Le dos s’ouvre pour charger le film et sur le socle on peut trouver un bouton de débrayage qui permet la double exposition ainsi que le rembobinage du film. Ce boîtier possède également un compteur de vues automatiquement synchronisé avec le levier d’armement qui ,de son côté, possède un capuchon où l’on peut marquer manuellement le type de film utilisé. Sur le capot supérieur,on trouve le support pour flash mais il faudra un câble pour synchroniser le flash à l’obturateur. Cette synchronisation ,grâce à un obturateur central ,peut se faire à toutes les vitesses disponibles. Cet appareil était livré avec un sac TP en cuir de très belle facture..
En conclusion : L’Olympus ACE est un appareil fort joli, très bien conçu et d’une fiabilité incontestable.Il possède tout ce qu’un boîtier télémétrique peut avoir et ,à ce sujet,il n’a rien à envier aux Leica M ni aux Contax de chez Zeiss de l’époque. On pourra lui reprocher sa base télémétrique un peu courte ,ce qui rend la mise au point plus délicate ainsi que ses cadres collimatés qui envahissent le viseur.
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